Répertoire d’archives détaillé : Administration centrale : Information routière : Bison futé, 1976-2004

publié le 17 mai 2017

Fonds de la sous-direction du réseau routier non concédé et du trafic versé aux Archives nationales. Il comporte des dossiers sur les campagnes de communication, le uivi des opérations de communication "bison futé".

Information routière : Bison futé, 1976-2004

Répertoire d’archives détaillé (site Internet Archives nationales)

Cotes
20160196/1-20160196/15
Date
1976-2004
Importance matérielle et support
1,98 ml (6 dimabs)
Localisation physique
Pierrefitte-sur-Seine
Conditions d’accès
La consultation des documents s’effectue conformément au code du Patrimoine, art. 213-1 à 3
Description
Mode de classement

Le plan de classement des archives est construit par les producteurs des archives et les archivistes. Afin de rendre compte des actions réalisées dans le cadre des politiques publiques portées par l’administration, il est organisé par fonction et activité. Aussi, le classement actuel respecte le(s) plan(s) de classement adopté(s) lors du versement aux archives du ministère de l’Écologie.

Cotes : 20160196/1-20160196/2
1988-2004
Campagnes de communication
Cotes : 20160196/3-20160196/8
1976-1994
Dossiers de presse et communiqués de presse
Cotes : 20160196/9-20160196/15
1976-1995
Suivi des opérations de communication « bison futé » commanditées et financées par la Direction de la Sécurité et de la Circulation Routières (DSCR)

Langue des documents
Français
Institution responsable de l’accès intellectuel
Archives nationales
Historique du producteur
Le bureau de l’information routière et des systèmes d’information (GRT3) relève de la sous-direction du réseau routier non concédé et du trafic (GRT) du service de la gestion du réseau routier national de la direction des infrastructures de transports (DIT), elle-même rattachée à la direction générale des infrastructures, des transports et de la mer (DGITM). La communication des informations routières était gérée de 1976 à 2002 par le bureau « Bison Futé : campagnes de communication, supports de communication » ; elle est transférée à la division Transport du Centre national d’information routière (CNIR./GRT6) à Rosny-sous-Bois. Jusqu’en 2002, les missions d’informations routières et de codirection du CNIR étaient portées par la Direction à la sécurité et à la circulation routière (DSCR/R2). À partir de 2008, le pilotage de l’information routière est une mission du bureau de la régulation du trafic (GRT2). En 2011, une réorganisation de GRT donne naissance au bureau GRT3, qui est le résultat de la fusion du bureau des systèmes d’exploitation et d’information routières (ex-GRT2) et de la division Transport du CNIR (ex-GRT6).
Ce versement comprend qu’une part des missions de ce service, celle de l’information routière et plus particulièrement des opérations menées par Bison futé. L’historique de cet organisme remonte au samedi 2 août 1975 où 600 km de bouchons cumulés sont enregistrés. La RN10 qui relie Paris et la frontière espagnole près de Bayonne est saturée sur un quart de sa longueur. Dans les médias, cette situation est abondamment commentée et pour éviter que cela se reproduise, trois leviers sont identifiés : l’étalement dans le temps des déplacements, le renforcement des itinéraires Bis, la communication vers l’usager. La mise en place de mesures se concrétise pour l’été 1976 par l’édition de 600 000 cartes de France décrivant les 3 500 kilomètres d’itinéraires bis et les 18 aires d’accueil aménagées sur les axes les plus chargés à hauteur des difficultés prévisibles. Les médias relaient les conseils et 64 quotidiens nationaux et régionaux publient les heures de départ à éviter en fonction des régions. Pour le public, cette campagne se matérialise par l’apparition d’un personnage créé par le publicitaire Daniel Robert : Bison Futé. Avec 30 % d’encombrements de moins que l’année précédente, l’opération est un succès. Elle est pérennisée. Ainsi, la radio est particulièrement bien adaptée à la diffusion en temps réel d’informations vers l’automobiliste mais la communication « Bison Futé » se retrouve sur différents supports et sous différentes formes. La carte Bison Futé, initiée en 1976, est publiée tous les ans jusqu’en 2003. Sur la base d’une carte routière, elle précise : les zones de bouchons (par des points noirs), les itinéraires Bis (en vert), les points d’accueil (logo Bison Futé) ainsi que des renseignements divers comme les stations de gonflage des pneumatiques, les endroits où sont organisés des jeux ou des activités sportives. 2003 voit la dernière édition de la carte. Le maillage autoroutier de la France s’est considérablement renforcé. L’itinéraire Paris-Lyon-Marseille par l’A6 et l’A7 a perdu de sa prépondérance (mises en service de l’A75, de l’A5 et de l’A39) et plusieurs alternatives s’offrent aux usagers qui désirent éviter le transit par la région parisienne (A26 et A28). De plus, les itinéraires Bis ont perdu leur caractère d’alternative touristique pour devenir des itinéraires de délestage des autoroutes lorsque des opérations spécifiques de régulation du trafic sont mises en place. Deux autres médias ont été utilisés avant de tomber en désuétude. De 1985 à 1991, le système Antiope (précurseur du télétexte) a permis la diffusion d’informations quotidiennes avant de devenir obsolète. En 1986, le « 36 15 ROUTE » est mis en service sur le Minitel. Outre les prévisions et les conseils, s’y trouve une rubrique spécifique pour les poids-lourds, des informations sur les pays limitrophes, des rubriques saisonnières et des rappels de réglementation. Ultérieurement, ce dispositif devient caduque lorsque le Minitel est supplanté par Internet. Depuis 1983, Bison Futé publie un calendrier prévisionnel. À chaque jour correspond une couleur indiquant les conditions de circulation : en vert, la circulation est normale sauf en agglomération aux heures de pointe ; en orange, le trafic est dense et les conditions de circulation sont globalement ou localement difficiles ; en rouge, le trafic est très dense et les conditions de circulation sont très difficiles ; en noir, le trafic est extrêmement dense et les conditions de circulation sont exceptionnellement difficiles sur l’ensemble du réseau. L’information en temps réel repose sur deux supports, depuis 1996, l’Audiotex, un serveur vocal, donne la situation générale ainsi que des informations régionales, en 1997, le site Internet de Bison Futé est créé (www.bison-fute.gouv.fr). Sa forme actuelle a été mise en ligne en 2006. Une nouvelle version du site est en ligne depuis le 21 novembre 2013 dans une version PC et mobile. Pour des systèmes informatiques, le site diffusion numérique de l’information routière est un système d’information sur la situation routière en temps réel.
Entre 1976 et 2002, Bison futé est rattaché au bureau de l’information routière de la sous-direction de l’exploitation et de la sécurité de la route. Notamment ce bureau réalise les études et les prévisions du trafic, diffuse les données de circulation, aménage le temps et recueil les données les jours de point. Il anime l’élaboration du code et de la conduite et diffuse les conseils aux usagers. Il gère le Centre national d’information routière (CNIR) et le CNRD ainsi que les outils de l’information routière. Il anime et suit le Centres Régionaux d’Information et de Coordination Routière (CRICR) dans leur fonction d’information. Il contrôle la qualité de l’information. Depuis 2002, Bison futé a son siège au CNIR à Rosny-sous-Bois, c’est le bureau de l’information routière et des systèmes d’information qui en assure la coordination bien que le CNIR soit mis à disposition de la Délégation de la sécurité et de la circulation routière, rattachée depuis 2010 au ministère de l’Intérieur.
L’ensemble de la sous-direction de la gestion du réseau routier non concédé et du trafic exerce les missions suivantes sur le réseau routier national non concédé auquel est rattaché ce bureau depuis 2011 définit, pilote et évalue les politiques nationales d’entretien routier, d’exploitation routière et d’information routière. Elle définit, pilote et évalue la politique d’aménagements du réseau routier destinée à améliorer la sécurité routière ainsi que des politiques de service aux usagers. Elle contribue, dans toutes ses missions, à la prise en compte de l’amélioration de la sécurité des agents. Elle programme et gère le budget correspondant aux missions susmentionnées. Elle pilote l’élaboration des outils d’aide à la décision et d’évaluation des politiques. Elle applique les dispositions relatives à la sûreté, la sécurité et la défense liées à l’exploitation des infrastructures routières nationales, en liaison avec le département de la sûreté dans les transports de la direction des services de transport et en liaison avec le service de défense, de sécurité et d’intelligence économique. Elle participe à la gestion du volet routier des crises de niveau régional et national en relation avec le service de défense, de sécurité et d’intelligence économique. Elle anime le réseau des centres régionaux d’information et de coordination routières en collaboration avec les divisions police et gendarmerie. Enfin, elle anime les réseaux métiers relevant de ses champs de compétence.
Cette sous-direction est rattachée à un service au sein de la direction des infrastructures de transport, le service de la gestion du réseau routier national. Elle définit, planifie et met en œuvre la stratégie d’évolution du réseau routier national. Elle élabore et met en œuvre la politique d’entretien, de viabilité et de remise en état du réseau routier national. Elle met en œuvre la politique nationale de sécurité des infrastructures sur ce réseau et de la politique de lutte contre les nuisances sonores qui leur sont liées. Elle élabore la politique nationale d’information routière et de gestion du trafic et la met en œuvre sur le réseau routier national en liaison avec l’ensemble des autres gestionnaires de réseaux. Elle contribue à la connaissance statistique des trafics et à la diffusion de ces données. Elle contrôle des concessions d’autoroutes.
Quant à la direction des infrastructures de transport, elle est chargée de la planification multimodale, la gestion, la modernisation et le développement des voies ferrées et navigables et des routes nationales concédées ou non.
Enfin, la direction générale des infrastructures, des transports et de la mer élabore et met en œuvre les orientations de la politique multimodale des transports terrestres et maritimes, dans le respect des principes du développement durable. Elle définit les orientations en matière de politique des déplacements. Elle assiste le ministre pour ses relations avec les collectivités territoriales et les établissements publics organisateurs ou prestataires de transport, ainsi que pour ses relations avec les entreprises de transports ou gestionnaires d’infrastructures. Elle définit en association avec ces collectivités les normes et règles techniques adaptées à la spécificité de chacun des réseaux d’infrastructures. Elle exerce, pour le compte du ministre chargé des transports, la tutelle de l’Agence de financement des infrastructures de transport de France.
Accès et utilisation
Localisation physique

Pierrefitte-sur-Seine
Conditions d’accès
La consultation des documents s’effectue conformément au code du Patrimoine, art. 213-1 à 3
Conditions d’utilisation
Conformément au règlement de la salle de lecture
Entrée et conservation
Modalité d’entrée

Versement
Historique de la conservation
Dans la perspective d’assurer la conduite des activités administratives, de justifier les droits des personnes et de l’administration et de conserver la mémoire des politiques publiques, les dossiers d’archives sont d’abord évalués, sélectionnés et archivés par le service des archives du ministère de l’Écologie, avant leur conservation et leur valorisation par les Archives Nationales.
Évaluation, tris et éliminations
Conformément à la politique d’archivage du ministère de l’Ecologie, seuls les dossiers identifiés pour leur valeur patrimoniale sont conservés.