Nicole Bricq, Ministre de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie, 2012

 

Nicole Bricq, née Vayssière le 10 juin 1947 à La Rochefoucauld (Charente) et morte le 6 août 2017 à Poitiers, est une femme politique française, membre du Parti socialiste puis de La République en marche.
Députée puis sénatrice, elle est nommée ministre de l’écologie, du développement durable et de l’énergie dans le gouvernement Jean-Marc Ayrault I de mai à juin 2012, puis ministre du commerce extérieur dans le gouvernement Jean-Marc Ayrault II, de juin 2012 à mars 2014.
N’étant pas reconduite au gouvernement suivant, Nicole Bricq redevient sénatrice et rejoint en 2017 le groupe LREM. Elle meurt la même année dans un accident domestique.
Au début des années 1980, elle est nommée Première secrétaire de la fédération de Paris du Parti socialiste. Longtemps membre du CERES (courant du Parti socialiste mené par Jean-Pierre Chevènement, classé à la gauche du PS), puis de Socialisme et République, elle est élue en 1986 conseillère régionale au Conseil régional d’Île-de-France où elle sera présidente de la commission culture.
De 1992 à 1993, elle a été conseillère technique au cabinet de la ministre de l’environnement Ségolène Royal qui succédait alors à Brice Lalonde.
Députée puis sénatrice
En 1997, elle est élue députée dans la sixième circonscription de Seine-et-Marne (Meaux-Nord). Elle gagne au second tour dans une triangulaire face au député sortant et maire (UMP) de Meaux, Jean-François Copé et la candidate du Front national, Marie-Christine Arnautu. En 1998, elle produit pour le compte de la Commission des finances, de l’économie générale et du plan un rapport d’information sur la fiscalité environnementale suggérant notamment une réforme de la fiscalité au service de l’environnement et un renforcement de l’application du principe pollueur-payeur.
En 2001, elle devient conseillère municipale d’opposition à Meaux.
Elle échoue à être réélue aux élections législatives de 2002 face à Jean-François Copé, ne comptant au second tour qu’à peine 41 % des voix7.
Le 26 septembre 2004 elle est élue sénatrice de Seine-et-Marne, après avoir été députée de ce même département. Elle siège à la commission des Finances. En octobre 2008, elle est élue vice-présidente de cette commission. En octobre 2011, elle est réélue sénatrice de Seine-et-Marne. Elle devient aussi rapporteure générale du Budget du Sénat au sein de la Commission des Finances, première femme à occuper ce poste. À ce titre et pour préparer le débat au Sénat sur les prélèvements obligatoires, elle produit en novembre de cette année avec la commission des Finances un rapport contenant un bilan critique et argumenté de la politique de prélèvements obligatoires pour la période 2007-2012, assorti de pistes et propositions de réforme pour le quinquennat à venir. Durant cette période et depuis 2009, elle est aussi un soutien important de François Hollande.
Le 16 mai 2012, après l’élection de François Hollande à la présidence de la République, elle est nommée ministre de l’environnement dans le premier gouvernement Ayrault (elle est remplacée par Hélène Lipietz au Sénat). Elle est dans cette tâche assistée par un ministre délégué, Frédéric Cuvillier pour ce qui concerne les transports et de l’économie maritime. Elle est également chargée des questions d’énergie.
Le 13 juin 2012, elle annonce la suspension de tous les permis de forages exploratoires d’hydrocarbures au large de la Guyane. Elle souhaite protéger « la faune marine et de l’environnement », éviter le recours à la technique très polluante des boues à l’huile, et elle dénonce un code minier « inadapté et obsolète » ainsi que le « permis exclusif de recherches à un consortium privé sans contrepartie suffisante pour l’intérêt national ».

 
 
 
 
Répertoire d’archives détaillé : Cabinet de Nicole Bricq, ministre de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie, 2012-2013
publié le 23 mai 2017
Fonds du Cabinet de Nicole Bricq, ministre de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie versé aux Archives nationales. Il comporte des dossiers sur le Comité export nucléaire et Conseil de (...)