Amélioration de l’habitat

 

La préoccupation d’améliorer l’habitat existant apparaît dès les origines du ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme, puisqu’un Fonds national pour l’amélioration de l’habitat (FNAH) était mis en place dès 1945 (ordonnance du 26 octobre ; il remplaçait une Caisse nationale d’amélioration et d’entretien de l’habitat rural et urbain institué en juin précédent).

Celui-ci a perduré jusqu’en 1971, date où était mis en place un établissement public, l’Agence nationale pour l’amélioration de l’habitat (ANAH).

Une fois satisfaits les besoins les plus criants en logements nouveaux, l’administration s’est préoccupée aussi de résorber les bidonvilles et de développer l’accueil des catégories les plus défavorisées. Suite à la loi du 18 juillet 1970 tendant à faciliter la résorption de l’habitat insalubre, une groupe interministériel permanent (GIP) fut mis en place. S’il a disparu après 1976 (suite à la création du Fonds d’aménagement urbain), la résorption de l’habitat insalubre est resté dans les attributions d’un bureau du service de l’habitat (HA3).

L’aspect étude et sociologie de l’habitat s’est développé parallèlement, sous l’impulsion notamment du GRECOH (Groupe d’études et de recherche sur la construction et l’habitation) créé à la même époque.