Serge Antoine : biographie

publié le 18 mars 2010 (modifié le 19 mai 2017)

Source : Encyclopédie Wikipédia

Serge Antoine, haut fonctionaire et écologiste français, né le 3 octobre 1927 à Strasbourg mort le 25 mars 2006 à Bièvres (Essonne)

Il suit avec sa famille son père qui avait rejoint le général de Gaulle, en juin 1940 en Angleterre avant de s’installer à Alger. Parcourant le monde il restera très attaché à Bièvres où il réside.

Parcours administratif

Etudes à l’Institut d’études politiques de l’Université de Paris et à l’ENA.

Conseiller-maître honoraire à la Cour des comptes

1954 Cour des comptes

Conseiller du président de l’Euratom à Bruxelles

1962 commissaire du gouvernement pour le découpage des régions.

1963 nommé à la création de la DATAR (Délégation à l’aménagement du territoire et à l’action régionale) où il travaille avec Olivier Guichard (1963-1968) et Jérôme Monod (1968-1974) et contribue à la création de parcs régionaux

1966 -1978 dirige la « Revue 2000 » de la DATAR

1968 un des 12 animateurs du Collège des techniques avancées et de l’aménagement du territoire

1971 nommé au cabinet du premier ministre de l’environnement, Robert Poujade.

Chargé de la recherche puis des affaires internationales au ministère de l’environnement

1982 -1985 préside le Comité national de France du programme sur l’Homme et la Biosphère

2003 Membre du Conseil national du développement durable (CNDD), coordinateur du thème Territoires et développement durable

Activités internationales

1965 membre de La World Society for Ekistics-, une organisation non gouvernementale disposant d’un statut consultatif auprès des Nations unies (ECOSOC)

1969 rejoint le Club de Rome

1972 contribue à la préparation de la Conférence de Stockholm

1976 participe aux négociations de la Convention de Barcelone pour la protection de la Méditerranée. Initie lors de cette Conférence, une étude de la région et qui est aujourd’hui le Plan Bleu qui vise à coordonner la politique environnementale des pays riverains de la Méditerranée. Il est vice-président du Plan Bleu depuis 1985.

1992 il est nommé conseiller spécial de Maurice Strong, l’organisateur du Sommet de la Terre de Rio, où il contribue à rédiger le chapitre 28 de l’Agenda 21 sur le rôle des collectivités locales qui leur propose d’élaborer des Agendas 21 locaux.

1996, il préconise la mise en place de la Commission méditerranéenne dont il est devenu membre représentant la France

membre du conseil de rédaction de l’Institut des ressources mondiales
membre de la Fondation Seydoux pour la Méditerranée.

Activités associative

prospective

il travaille avec Gaston Berger, Fernand Braudel et Bertrand de Jouvenel, l’animateur du club des "Futuribles"

1973 participe à la création en France de la World Future Studies Federation (WFSF)

1972 Fondation Claude-Nicolas Ledoux, devenu par la suite Institut Claude-Nicolas Ledoux, Association chargée de la gestion et de l’animation de la Saline Royale d’Arc et Senans (Doubs) lui donnant un rôle de Centre International de réflexion sur le Futur

développement durable
En 1994 il crée en le Comité français pour le développement durable (Comité 21) qui réunit entreprises, collectivités locales et associations