Exposition d’archives, place Fontenoy à Paris, 1995

publié le 29 octobre 2013 (modifié le 27 août 2018)

Illustrations de documents des Archives nationales.

Quelques documents des archives nationales issues d’une exposition d’archives, place Fontenoy à Paris en 1995.
Plan et profil d’un bateau de liège, Cucurbite installée sur un navire, Projet du chevalier de Beauve pour l’équipement d’un plongeur

Plan et profil d’un bateau de liège. (Vers 1730)
Dessin, encre et aquarelle. Échelle (6 pieds). 23,1 x 29,1.
(6 JJ 89, p58)
Ce bateau est curieusement percé de deux trous. Le rameur le fait avancer à la pagaie, mais aussi avec ses jambes, chaussées de guêtres auxquelles sont adaptées des nageoires flexibles en bois recouvertes de peau, qui s’ouvrent et se ferment selon qu’il avance ou ramène ses jambes. Cette embarcation dont les deux demi-ponts, avant et arrière, sont doublés en fer blanc, formant deux caissons étanches, permet de s’approcher silencieusement des navires ennemis pour les couler

Cucurbite installée sur un navire. XVIIIème siècle
Dessin, encre et aquarelle. Coupe de profil de l’avant du navire. Échelle (14 pieds). 22 x 45,5.
(6 JJ 133 A)
La cucurbite est installée à l’avant du navire en arrière du mât de misaine. Le récipient destiné à recevoir l’eau de mer repose sur un foyer. Un serpentin sortant du couvercle traverse la cuve réfrigérante pour aboutir à un seau suspendu au plafond du second pont qui reçoit l’eau distillée. La cucurbite fonctionne au bois et nécessite beaucoup de combustible. La cucurbite est une des inventions essentielles pour l’hygiène en mer.

Plan et profil d’un bateau de liège. (Vers 1730)

Cliquer sur l'image pour la visualiser en grand format (nouvelle fenêtre)
Cliquer sur l’image pour la visualiser

Dessin, encre et aquarelle. Échelle (6 pieds). 23,1 x 29,1.
(6 JJ 89, p58)
Ce bateau est curieusement percé de deux trous. Le rameur le fait avancer à la pagaie, mais aussi avec ses jambes, chaussées de guêtres auxquelles sont adaptées des nageoires flexibles en bois recouvertes de peau, qui s’ouvrent et se ferment selon qu’il avance ou ramène ses jambes. Cette embarcation dont les deux demi-ponts, avant et arrière, sont doublés en fer blanc, formant deux caissons étanches, permet de s’approcher silencieusement des navires ennemis pour les couler.

Cucurbite installée sur un navire. XVIIIème siècle
Dessin, encre et aquarelle. Coupe de profil de l’avant du navire. Échelle (14 pieds). 22 x 45,5.
(6 JJ 133 B)
L’eau potable était stockée en barriques fort encombrantes et devenait saumâtre assez rapidement. La distillation de l’eau de mer était connue depuis l’Antiquité mais restait un système expérimental à faible production. Les Français mirent au point la cucurbite dès 1720, mais ce procédé ne fut employé en France qu’au XVIIIème siècle, bien après les Anglais : Bougainville s’en servit lors de son tour du monde.

Plan et profil d’un bateau de liège. (Vers 1730)
Dessin, encre et aquarelle. Échelle (6 pieds). 23,1 x 29,1.
(6 JJ 89, p58)
Ce bateau est curieusement percé de deux trous. Le rameur le fait avancer à la pagaie, mais aussi avec ses jambes, chaussées de guêtres auxquelles sont adaptées des nageoires flexibles en bois recouvertes de peau, qui s’ouvrent et se ferment selon qu’il avance ou ramène ses jambes. Cette embarcation dont les deux demi-ponts, avant et arrière, sont doublés en fer blanc, formant deux caissons étanches, permet de s’approcher silencieusement des navires ennemis pour les couler.

Projet du chevalier de Beauve pour l’équipement d’un plongeur. 1715

Cliquer sur l'image pour la visualiser en grand format (nouvelle fenêtre)
Cliquer sur l’image pour la visualiser

Détail des diverses pièces. Dessin, encre et aquarelle. Échelle (2 pieds). 43 x 55,5.
(6 JJ 89, 119B)
Son casque vient s’emboîter sur le col du "corset" ; des pattes articulées permettent de le verrouiller sur la poitrine et dans le dos. Sur la face du casque, deux hublots pour les yeux, une saillie pour le nez, un écrou pour la bouche. Deux tuyaux de cuir reliés au casque amènent l’air pompé à la surface ; ils sont fixés par des spirales de "fil d’archal".

Projet du chevalier de Beauve pour l’équipement d’un plongeur. 1715
Ensemble vue de face et de dos. Dessin, encre et aquarelle. Échelle (7 pieds). 43,5 x 54.
Le plongeur est revêtu extérieurement d’une combinaison étanche fermée dans le dos avec des baguettes de cuivre à écrous vissés à l’aide d’une clé spéciale. La combinaison est raccordée aux poignets par simple serrage. Sous ce vêtement, le plongeur est équipé d’une cuirasse de fer ou "corset", résistant à la pression de l’eau. Il est chaussé de sandales à semelles de plomb.


Télécharger :